282 pieds sous les mers

(Aujourd’hui, un bonus : une incursion dans le casque de la Nénette, à écouter en lisant. 01 Blowin’ In the Wind )

Nous avons parcouru du superbes routes menant de Page à Las Vegas en passant par le côté nord du Grand Canyon. Le parc Zion nous a simplement coupé le souffle. Un incontournable pour quiconque passe par ici.

Durant un arrêt à une station service, l’Homme remarque qu’un rayon de sa roue arrière vient de tomber au sol. Nous trouvons un coin ombragé pour improviser un garage et l’Homme super organisé répare le tout, pas peu fier d’avoir écouté sa raison et non celle du jeune vendeur (Ça brise jamais ça, monsieur) lorsqu’il a acheté ses pièces de rechange.

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Las Vegas grouillante contraste passablement avec nos dernières semaines dans les déserts et les régions peu peuplées. Nous rôdons un peu aux alentours mais sans plus d’enthousiasme.

Au lever du soleil, nous enfourchons nos bêtes pour filer à Death Valley, l’une des régions les plus chaudes du globe dont le point le plus bas se situe à 282 pieds sous le niveau de la mer. Vers 11h00, la température extérieure était déjà de 45 degrés celcius. On raconte que dans les années 30, la chaleur y a été si intense que les oiseaux tombaient du ciel, morts en plein vol. Ce jour-là il faisait 56 degrés.

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De retour à notre chambre d’hôtel, c’est la pause lessive, on n’y échappe pas, puis nous sortons faire un tour sur Fremont Street, dans le vieux Vegas. Plus rigolo, plus « authentique » (nous sommes à Vegas tout de même), il y a quelque chose de charmant dans tout ça. C’est en quelque sorte le plaza St-Hubert de Vegas, si ça vous donne une idée.

Demain, nous quitterons le désert. Finis les doigts gercés et les lèvres craquées. Si près de la côte Californienne, la Nénette gaspésienne commence à entendre l’appel de l’océan. D’ici quelques jours, elle y répondra.

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